À travers la Corée
Une aventure de bikepacking.
Photo credits: Finlay Woods @finlaywoods
L'origine du projet.
My mom was born in South Korea and immigrated to Canada with her family when she was 11 years old. The day they arrived, my grandpa decided from that point on the kids would only speak English in order to assimilate quickly to life in Canada. Unfortunately this meant that by the time I was born, my mom had forgotten most of her Korean, so I didn’t learn as a child. When I visit Korea, there are so many aspects of the country that are familiar and comforting. But without the language, I feel like a stranger. This trip allowed me to connect with my motherland beyond the constraints of language all from the familiar perspective of my bicycle - even if it was a road bike.
Je dois préciser que je ne suis ni cycliste de route ni cycliste de gravel. Je suis plutôt une fille de vélo de montagne. Avant ce voyage, je connaissais peu de choses sur le vélo de route ou le bikepacking. Cela se voyait à mon utilisation de sacoches (apparemment tendance en ce moment), à mes fréquentes chutes dû aux pédales à clips, et à mon faible niveau de consommation de pâtisseries et d'espresso. Mon seul atout de cycliste de route était mon kit Peppermint, qui me faisait au moins ressembler à une professionnelle. Mais ce voyage n'était pas une question de performance. Il s'agissait de découvrir la culture et de voir le pays.
The itinerary
My partner and I rode the 630 km Four Rivers Bike Path in 6 days from Seoul to Busan. This cross-country route cuts a diagonal line between Korea's two largest cities, connecting bustling metropolises with tranquil countryside. The path traverses through Korea’s mountainous interior before reaching the coastal city of Busan.
Naviguer sur ce parcours est sans stress, étant presque entièrement sur des pistes cyclables, loin des grandes routes. Les rares fois où nous devions rouler sur les routes, celles-ci étaient en campagne. Très tranquilles. Le chemin varie entre des pistes pavées le long des rivières, des tunnels, des plateformes surélevées et des ponts. Suivant les quatre grandes rivières de Corée, l'itinéraire est principalement plat, avec quelques petits cols de montagne. L’itinéraire comprend de nombreuses stations d'eau, des toilettes publiques et des cartes installées tout au long du parcours.
Pour nous épargner le voyage avec des vélos, nous en avons loué à Séoul. Nous avons voyagé léger, évité le matériel de camping, et séjourné dans des "love motels" coréens en cours de route. Ces motels sont non seulement une expérience culturelle unique avec leur décor raffiné et leurs équipements surprenants, mais ils sont aussi l'hébergement le plus abordable que vous trouverez.
Nous avons commencé notre voyage en milieu de journée depuis le magasin de vélos. Parcourir plus de 600 km semblait être une bonne occasion pour essayer les pédales à clips pour la première fois. J'étais l’attraction principale lorsque je me pratiquais à me clipper-déclipper. Je dois dire que j’ai reçu de nombreux regards inquiets d’hommes d'affaires coréens. Puis, nous avons fait un détour pour une dernière visite touristique à la Dongdaemun Design Plaza. Cela s'est avéré être une mission assez stressante, car naviguer dans le centre-ville de Séoul avec ces pédales pour la première fois était plus effrayant que n'importe quelle piste de vélo de montagne j’ai descendu !
La campagne coréenne offre un contraste frappant avec les villes vibrantes et technologiquement avancées. C'est paisible, simple et plein de beauté naturelle. Sans quitter les villes, il est facile de supposer que tous les Coréens vivent dans des immeubles d'appartements. Cependant, nous avons vu une variété de maisons lors de notre trajet. Nous avons vu de petites maisons, des maisons traditionnelles de style hanok et des maisons modernes de style occidental. Des maisons entourées de rizières, de fermes d'oignons et de montagnes couvertes de pins, chacune avec un “onggi” (les pots en argile utilisés pour stocker et fermenter le kimchi) à l'extérieur.
La Corée du Sud possède l’une des meilleures cuisines du monde. Et comme ce voyage n'était pas axé sur la performance, je ne me suis certainement pas alimentée de barres protéinées et de gels énergétiques. Comme je l'ai appris, le cyclisme sur route semble consister à rouler d'un restaurant à un autre. Dans un pays où la nourriture est au cœur de la culture, il y avait énormément d'endroits où s'arrêter manger. Ce qui rendait difficile de parcourir de longues distances certains jours. Je dois dire que de manger une portion coréenne pour le déjeuner avant de partir rouler 50 km sous une chaleur accablante m’a pris un certain temps à m’habituer. Mais, nous étions toujours excités à l’idée d'atteindre notre prochaine destination (un temple, un musée ou un café branché). Nous repartions aussitôt malgré nos fesses endolories et nos ventres pleins.
As we approached the sea during golden hour on the final day of our journey, I felt a newfound sense of connection to the country. The ride brought me closer to Korea’s landscapes, culture, and people. I felt as though I had become more acquainted with the Land of Morning Calm. I can’t wait to return and to experience the other bike path routes the country has to offer - but with flat pedals next time.